Secondes, minutes, heures.
Mais aussi jours, mois, années.
Toujours à l’affût des progrès scientifiques, Louis XV l’installe à Versailles en 1754 dans le cabinet qui porte aujourd’hui le nom de « cabinet de la pendule ».
C’est qu’à Versailles, on ne plaisante pas avec l’étiquette.
La vie de la cour dépend du rythme que lui imprègne le souverain : ses actes publics, audiences, rituels du lever, du déjeuner, du coucher doivent être coordonnés avec précision.
À une époque où le soleil à son zénith reste la seule référence au temps qui passe, l’invention de l’ingénieur Passemant permet que le protocole soit réglé comme une horloge.