mardi 12 février 2008

La outarde e onte au nez...














Mon ami Pierre Lenoir photographe en Bretagne m'envoie cette magnifique photographie de Bernaches dans la Baie de Saint Brieuc et non pas à l'aber Nache...

A l'heure de l'individualisme érigé en modèle on peut se pencher sur le mode de déplacement adopté par les bernaches ... en tout cas nos dirigeants ne s'en inspirent pas et il y a de quoi se révolter à constater toute cette perte d'énergie et de temps, toute la misère qui en découle.
Enfin les français dont on sent des frémissements de versatilité ne l'ont pas volé(e) (de bernaches) !

" Chaque battement d’aile d’un oiseau donne une poussée à l’oiseau qui le suit…

Une telle coopération permet à toute la volée de parcourir une distance d’au moins 71% supérieure à celle que parcourent individuellement les oiseaux volant en solo.
Lorsqu’une bernache laisse la formation, elle se heurte à la résistance de l’air qui s’oppose à ses efforts de voler seule et elle revient vite dans la formation pour profiter des avantages de voler avec les autres. Lorsque la bernache de tête est fatiguée, elle revient dans l’aile de la formation et une autre bernache prend la relève.
Les bernaches qui sont à l’arrière crient pour encourager celles à l’avant.
Enfin, lorsqu’une bernache s’affaiblit, qu’elle est blessée ou qu’elle tombe de la formation, deux bernaches en sortent alors et descendent à sa suite pour l’aider et la protéger.
Ses compagnes demeurent avec elle jusqu’à ce qu’elle soit à nouveau en état de voler ou jusqu’à ce qu’elle meure.
Elles repartent ensuite de leur côté ou se joignent à une autre formation pour rattraper leur groupe."